"Who do you think you are, Sarah Bernhardt?"
Révisez vos classiques, c'est important:
http://www.radioblogclub.fr/open/129849/arthur_h/Arthur_H%28Adieu_Tristesse%29-13-Confessions_nocturnes
J'ai donc revu Breakfast at Tiffany, et j'ai encore plus adoré que d'habitude. Sans doute que le fait de savoir qu'Audrey Hepburn avait le coeur au bord des lévres en tournant ces premiers plans si merveilleusement cinématographiques à cause de ces horribles gâteaux qu'elle haïssait y est pour quelque chose. Je me prends pour Henry James.
Nota Bene: Woody Allen est un génie, les relations humaines sont exactement telles qu'il les résume à la fin d'Annie Hall. On attend des autres ce qu'ils croient pouvoir nous donner, ce dont on les sait incapables. Et vice-versa.
Ainsi donc, ce vendredi dernier, au jardin de l'évêché, aprés avoir tourné et retourner cete histoire de poule et d'oeuf, j'ai decidé de faire une omelette, infaisable sans battre les oeufs, donc douloureuse, d'autant plus que je la voulais au poulet. Je peux vous dire que ça fait mal. De toutes façons, entre les crêpes foireuses de chez Bambo-Mawilow-SaoutEnissa et autres, la sensation d'être énoO0Oorme et cette anecdote peu goûteuse, ma vie ressemble de plus en plus à un fiasco culinaire. Je devrais me sentir fade, peu goûtu et plein de gras.
Le plus terrible est que, malgré cela, ça va très bien! Ce doit être les effets du Feng Shui, que j'ai experimenté dans ma chambre et, grâce à quoi je redécouvre, depuis peu, les joies d'une vie saine et basée sur l'équilibre du Monde, l'ordre et la rigueur... Disons que je tiens encore une semaine et je reviens à la normale.
Mes lectures sont complétement schyzophréniques: j'engloutis les chicklit' de la collection Piment (qui devrait, si vous voulez mon avis, être plus rigoureuse sur la défénition de ses choix de publications: n'est pas Bridget Johnes qui veut, et il est désagréable, quand on croit lire un eniéme Isabel Wolf, de tomber sur quelque chose de triste et d'un peu exigeant) et, assis sur le trône des toilettes, je lis à haute voix du Artaud. En outre, je découvre les joies du snobisme intellectualiste des Cahiers du Cinéma auxquels Pére et Mére m'ont abonné pour l'anniversaire de mes 16 ans (parce que, j'ai 16 ans, moi) et celles de la plus parfaite des stupidités avec la collection de Rocksound amassée par Frére#1, à l'époque où sa crise d'adolescence s'exprimait par l'écoute de musiques métalleuses, plus ou moins violentes et assez franchement laides. Pour finir, je retombe en enfance en rerererererererererererereredécouvrant Les chroniques de Narnia et A la Croisée des Mondes.Le tout sur fond de The Dandy Warhols.
http://www.radioblogclub.fr/open/136351/the_dandy_warhols/The%20Dandy%20Warhols%20-%20Bohemian%20Like%20You
(l'album Thirteen tales from Urban Bohemia est de loin le meilleur du groupe et, aussi, il faut le dire, l'un des meilleurs albums du genre, et ce, de tout les temps. And, de plus, that's blue!)
Saout Enissa va au supermarché. Elle achéte de vives néréïdes des abysses et une catin de bas étage nommée Héléne, ainsi qu'un médicament pour soigner sa maladie imaginaire. Le caissier, grand, beau et blond, nommé Toinette la regarde et sourit:
"Ah, vous" dit-il,"vous êtes la Voix des femmes, non?"
Saout, rougissante, répond:
"Oui, comment avez-vous deviné?"
Et le caissier de répondre:
"Oyez le théme d'allégresse!"
Et là, on lance Laisse tomber les filles de France Gall.
Fin
Bref.