"(...) No one, not even the rain, has such small hands"
Ce merveilleux titre provient du poéme de la page 112 d'un recueil d'E.E. Cummings (ici et ici). Pour les non-anglophones, cela signifie que "personne, pas même la pluie, n'a de si petites mains".
L'ére de Babel (en cours de réalisation),
réalisé dans le cadre d'un stage sur le théâtre de gestes, dirigé par Daniel Lemahieu.
En cette période de Carême, j'avais décidé de faire une pause internetique - dans le but, sans doute, de sauver ma foi. La livebox s'est chargé de régler le probléme de la tentation en se cassant.
D'un point de vue spirituel, ça n'a servi à rien, ces quarante jours ayant été un désert complet de sensations et de sentiments; je pourrais l'analyser ici mais j'ai déjà eu une longue discussion avec Clémentine (bénie soit-elle), ce serait inutile. Expérience traumatisante que ce Carême, soit dit en passant. J'ai cependant retrouvé mon coeur et ma foi hier soir, ils vont bien, je vous en remercie.
D'un point de vue créatif, cette pause de nouvelle technologie a été bénéfique. Je n'ai pas forcémment créé mieux, mais j'ai certainement écrit et dessiné bien plus qu'habituellement. Pour reprendre plus ou moins Françoise Mallet-Joris, auteur selon mon coeur, j'essaie de faire les choses sérieusement sans me prendre au sérieux.
Si je vous dis ça, c'est parce que je me suis rendu compte que je m'autorisais beaucoup plus de choses sur mon cahier que sur ce blog. D'une part, je sais qui sont mes lecteurs, même si je ne suis pas particuliérement pudique avec ce que j'écris. D'autre part, je vais plus loin, dans plus de directions, sans me poser la question "en quoi est-ce intéressant?". Le résultat est le suivant: mon cahier est sûrement plus intéressant que ce blog, somme de futilités qui me font honte deux mois plus tard.
Aussi en ai-je fini avec la blogosphère. Je dis ça, mais je ferais sans doute aussi bien d'ajouter "A très bientôt". Nous verrons bien, pour le moment, c'est ce qu'il en est.
Salutations Carlottiennes: